Un manque de place

L'augmentation de la population provoquera un dernier problème mais cette fois au niveau des villes. En effet, les grandes villes accueillent aujourd'hui la majorité de la population mondiale. En France près de 80% de la population vit dans une grande aire urbaine. Alors que les ségrégations spatiales sont déjà visibles dans nos villes actuelles, les villes de demain devront faire face à ces problématiques.

L'un des premiers problèmes des villes est l'étalement urbain qui contribue indirectement au réchauffement climatique. En effet, plus les usagers habitent loin de leur travail plus l'utilisation de véhicules polluants individuels devient une nécéssité. Car en effet dans les campagnes les transports en commun sont inexistants ou alors peu utilisés.

Il faut savoir tout d'abord que la population se répartit en grands foyers de peuplement, voici les 3 principaux :

L'asie du Sud (1.5 milliard d'habitants)
L'asie de l'Est (1.7 milliard d'habitants)
L'Europe (740 millions d'habitants)

On peut imaginer que c'est dans ces régions que se poseront la plupart des cas. Cependant avec la forte augmentation démographique on peut penser que c'est en Afrique dans le Golf de Guinée dans des pays assez pauvres où il faudra alors tout mettre en oeuvre pour éviter les conflits et les dégats environnementaux sur le long therme.

Voici alors certains de ces problèmes que les villes d'aujourd'hui et de demain seront confrontées.

A Tokyo, la plus grande ville de la planète avec ses 30 millions d'habitants, le problème majeur est le manque de place. En effet, le Japon est un archipel d'îles donc le premier défi est l'étallement urbain. Bien que le Japon ait encore de nombreuse zones inoccupées les Hommes ont tout de suite compris les enjeux du futur en paliant à ce problème. Car comme Tokyo est une ville cotière, la ville a entrepris la construction de terre plein (terre artificiellecréée dans la mer). Ici le terre plein de Yokohama.

Sao Paulo est une des plus grandes villes du monde avec ses 11,32 millions d'habitants. Ce pays en développement connait une évolution de la richesse de sa population à deux vitesses. De grande ségrégation spatiale existe comme nous le montre cette célèbre photo opposant des appartements de luxe à un immense bidonville. Cette ségrégation socio-économique peut se traduire par des tensions sociales. La mixité sociale n'étant pas respectée car il faut construire rapidement des logements pour tout le monde, même si dans le cas des bidonvilles les autorités n'ont plus le contrôle et les moyens pour mettre en place des infrastructures pour les populations défavorisées. Et c'est ainsi que près d'1 milliard d'individus vivrait dans des bidonvilles dans le monde. Ce qui pose des problèmes sanitaires évidents et empêche certainement ces population pauvres d'accéder aux soins, à l'éducation ou à la technologie.

Enfin l'étalement urbain est la cause majeure de conflits face au monde agricole. En effet, les aires urbaines gravitant autour de villes phare grignotent peu à peu les campagnes. Cela pose deux problèmes majeurs:

L'abandon de terrain agricole permet de mettre en valeur ces terrains et donc de leur faire gagner de la valeur. Cepandant cela prive ces terrains de leurs utilisation initiale : l'agriculture. Le recul de terre agricole ouvre la voie à un débat. Puisque comme nous l'avons vu précedemment la nourriture sera importante pour lutter contre la mal-nutrition dans le monde. Ce qui est donc paradoxale puisque nous laissons les terres produisant de la nourriture se faire anhiler par les villes.
La mise en place de nouveaux terrains d'habitation recouvrant la nature est alors un facteur négatif vis à vis de l'empreinte écologique des terrains.